La vidéo, comment limiter son impact environnemental ?

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low carbon video : pour un numerique responsable

L’importance de la vidéo dans le numérique : efficacité et impact

La vidéo, un outil efficace pour le marketing et la communication

Incluant des visuels et de l’auditif, les vidéos stimulent plusieurs sens à la fois ce qui leur permet de capter l’attention et de renforcer l’impact des messages. Il faut savoir que le taux de mémorisation des vidéos est généralement plus élevé que celui des autres formes de contenu. Selon une étude Hubspot, les gens sont 95% plus susceptibles de se souvenir d’un message lorsque celui-ci est présenté sous forme de vidéo plutôt que de texte.

Le numérique, une part croissante des GES

The  Shift Project rappelait dans son rapport de 2018  que l’impact carbone du Numérique atteindra 8% des émissions mondiales d’ici 2025 soit près de 223 Mt équivalent CO2, ce qui représente autant d’impact que 180 millions de voitures faisant 12500 km par an, soit 5 fois le parc automobile français.

La vidéo, un impact carbone et énergétique croissant

Les besoins énergétiques du numérique augmentent de +9% par an au niveau mondial et la vidéo représente 80% des émissions des usages du numérique (dont 60% pour la vidéo en ligne).

Ceci peut s’expliquer par plusieurs facteurs : 

  • la consommation d’énergie liée à la production et à l’édition de vidéos, qui nécessite souvent l’utilisation d’équipements coûteux et énergivores tels que des caméras, des ordinateurs et des éclairages. 
  • la diffusion de vidéos en ligne, qui nécessite la mise en place et l’entretien de serveurs et de centres de données. Ces équipements nécessitent une grande quantité d’énergie pour fonctionner et pour maintenir des températures stables.
  • La transmission de vidéos sur Internet, qui génère des émissions de gaz à effet de serre et constitue un impact énergétique considérable, dû à la consommation d’énergie des équipements de réseau et des appareils de diffusion .

Exemple : Le marché Over The Top (OTT) qui intègre les services comme SVOD, TVOD, AVOD réunit les grands acteurs du streaming comme Netflix, Canal, Amazon, Disney, les Advideos (297 Mds d’ici 2027), le business vidéo en ligne ( 292 Mds d’ici 2027), le marché de l’éducation ( 400 Mds d’ici 2028) sont autant de sources très importantes de pollution carbone et de consommation énergétique pour la planète. 

Les différents leviers pour réduire l’impact de la vidéo

En amont avec des tournages éco-responsables

Il est possible de rendre les tournages de vidéos plus éco-responsables en adoptant des pratiques qui réduisent leur impact environnemental :  

  • Choisir des lieux de tournage situés à proximité des studios ou des équipements de production, pour réduire les émissions de gaz à effet de serre dues aux déplacements.
  • Utiliser des équipements de tournage économes en énergie, tels que des lumières LED, des caméras à faible consommation d’énergie et des batteries rechargeables
  • Minimiser les déchets en utilisant des matériaux recyclables pour les décors, en évitant le gaspillage de nourriture et en recyclant les déchets de production.
  • Favoriser l’utilisation de sources d’énergie renouvelable pour alimenter les équipements de tournage et les générateurs de secours…

Travail sur les infrastructures

  • Les infrastructures cloud pour stocker et diffuser des vidéos peuvent également être conçues de manière éco-responsable pour minimiser leur impact environnemental.
  • Réduire la consommation énergétique des centres de données en utilisant des serveurs économes en énergie et en améliorant la gestion thermique des installations.
  • Réduire les émissions de gaz à effet de serre dues aux déplacements en utilisant des réseaux de diffusion de contenu (CDN) pour stocker les vidéos à proximité des utilisateurs finaux.


Exemple  : Un cloud comme Scaleway revendique d’être parmi les clouds les plus efficients du monde avec un travail sur l’optimisation de l’usage de l’eau dans les datas centers

  • Ce mouvement s’étend aujourd’hui à l’ensemble des solutions cloud (OVH, AWS, Azure..). et la Commission européenne a fixé une feuille de route qui est de rendre les datas centers neutres en carbone avant 2030. 
  • Cette démarche implique également d’autres acteurs. Netflix par exemple a aussi développé des solutions pour mieux gérer ses infrastructures. Il faut savoir que leur activité représente environ 20% de la bande passante totale en soirée (Statistiques 2020 USA). 

Exemple : Netflix a commencé à investir dans les énergies renouvelables, en se fixant pour objectif d’alimenter l’ensemble de ses activités en énergie renouvelable dès 2022. L’algorithme utilise également des techniques de gestion de bande passante pour s’adapter à la vitesse de connexion Internet de chaque utilisateur. Cela se fait en ajustant automatiquement la qualité de la vidéo en fonction de la vitesse de connexion Internet de l’utilisateur, afin de minimiser les temps de mise en mémoire tampon et les interruptions.

Travail sur le poids de la vidéo à qualité égale

Pour limiter l’impact environnemental de la diffusion vidéo, il est important de choisir un encodage vidéo efficace qui minimise la quantité de données nécessaires pour diffuser la vidéo tout en maintenant une qualité de visionnage acceptable.

La plupart des technologies existantes ont cependant tendance à réduire la qualité soit en réduisant plus que nécessaire la résolution au moment de la diffusion pour répondre à des contraintes de poids soit tout simplement à dégrader la qualité. 

En outre, ces optimisations impliquent souvent un travail d’expert avec des paramétrages fastidieux et longs. Pourtant l’enjeu, si l’on souhaite limiter le réchauffement climatique, est bien que plus une seule vidéo ne soit diffusée sans avoir été décarbonée. Ceci est valable tant au niveau des entreprises qu’ au niveau des indépendants et du grand public. Une implication de tous est nécessaire.

Une solution innovante pour « green encoder » les vidéos

Au sein de Vidmizer, nous avons mené en collaboration avec l’Institut Polytechnique un programme de recherche permettant d’aboutir à une innovation incrémentale dans le but d’obtenir une meilleure performance environnementale et énergétique des vidéos

En effet, nous sommes aujourd’hui en mesure d’annoncer avec cette solution un gain moyen de poids de 70% au-delà des encodages du marché, réduisant ainsi d’autant les émissions de CO2 , la bande passante consommée et les coûts. L’innovation a consisté à utiliser les redondances statistiques et spatio-temporelles avec un contrôle automatisé de la qualité grâce à des algorithmes d’intelligence artificielle et une infrastructure dépliable et repliable à la demande (Green By Design!). 

Avec près de 4 milliards de vidéos diffusées chaque jour sur Youtube et 8 milliards sur Facebook et Instagram, sans oublier non plus les milliards de vidéos diffusées chaque jour sur les sites internet dans le monde, il est essentiel de ne plus laisser les vidéos être diffusées sans être préalablement décarbonées.

Pour un impact maximal et rapide, nous avons souhaité rendre l’innovation simple et accessible à tous les publics, rendant le “geste” d’encodage vidéo aussi simple que la création d’un PDF . 

Nous souhaitons que les particuliers, les indépendants ou les entreprises avec l’ensemble des collaborateurs qui les composent puissent agir collectivement sur l’impact carbone global en décarbonant simplement leurs vidéos via un ”encodage green” avec si nécessaire la possibilité de réaliser en toute autonomie et de manière automatisée des bilans des gains carbones et énergétiques de leurs actions. 

Exemple : Pour un spot publicitaire en France vu 2 millions de fois, l’impact environnemental d’une baisse de 70% des émissions de CO2 par un encodage éco-responsable des vidéos représente 4 tonnes équivalent CO2 soit l’équivalent de 3 années d’émission d’une voiture faisant 15000 km par an ou 7 A/R Paris-New York. Imaginez pour des campagnes publicitaires mondiales. Essayez également d’entrevoir l’impact sur des marchés comme l’ OTT, marché abordé au début de cet article. 

Encoder ses vidéos est aujourd’hui aussi important que se déplacer de manière écologique ! Avec une innovation de green encodage, la différence n’est pas celle que vous voyez car le propre de cette innovation est de réduire le poids sans perte de qualité pour que l’utilisateur bénéficie de la meilleure expérience de visionnage. Les vidéos sont plus légères et l’impact pour la planète est bien réel grâce à la réduction des émissions de CO2 lors de la diffusion et de la lecture.

A bientôt sur notre blog et pour faire collectivement le bilan de nos actions de décarbonation !

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